22-23 TDC (dyspraxie), dysgraphie et troubles neuro-visuo-spatiaux chez l’enfant

Le TDC (Trouble développemental de la coordination) est le terme aujourd’hui reconnu scientifiquement pour évoquer la dyspraxie, considérée dès lors comme un synonyme.

Le premier but de la formation est donc d’y voir plus clair tant au niveau théorique qu’au niveau clinique, pour mieux comprendre ! Troubles du geste, dysgraphie, et difficultés spatiales, est-ce une même problématique ? S’agit-il de comorbidités ? … Comment situer ceux-ci au sein des troubles neurodéveloppementaux ? Ensuite et surtout, l’objectif de la formation est d’acquérir les moyens, et surtout la réflexion, pour pouvoir accompagner spécifiquement chaque enfant, compte tenu aussi de l’environnement dans lequel il grandit.

Si le TDC se manifeste principalement dans les habiletés gestuelles, c’est surtout au niveau scolaire qu’il se répercute, ce qui d’ailleurs motive le plus souvent spécifiquement la demande d’aide. Lorsque l’enfant présente une dysgraphie et/ou des troubles neuro-visuo-spatiaux (NVS), les questions liées à l’école sont encore plus importantes. Les apprentissages fondamentaux (l’écriture, la lecture, l’arithmétique, la géométrie…) et les aménagements individualisés nécessaires occuperont donc une partie importante de la formation.

Au cours de ces dix journées, nous étudierons donc d’abord le développement des praxies et des compétences NVS, l’évolution du graphisme et de l’écriture. C’est en effet par une analyse nuancée des compétences nécessaires au développement de ces compétences que les participant.e.s pourront comprendre les situations pathologiques avec discernement, et proposer ensuite une intervention thérapeutique réfléchie et ajustée à chaque situation. Dans ce même but, un rapide survol d’autres troubles neurodéveloppementaux (TDA/H, dyslexie ou dyscalculie, TSA et troubles sensoriels…) seront abordés dans le seul but d’ouvrir des portes pouvant expliquer les difficultés des enfants.

Ces exposés théoriques seront enrichis par de très nombreux exemples et mises en situation diverses. L’analyse de tâches (jeux, activités de la vie journalière, ou exercices de type scolaire) sera proposée régulièrement car celle-ci apporte un éclairage précieux de ce qui permet à l’enfant de réussir, des raisons possibles d’un échec. Et, in fine de proposer les aménagements les plus pertinents, voire les compensations à mettre en place. Via des exemples, la lecture de bilans multidisciplinaires sera aussi proposée pour illustrer la diversité des situations, mais les modalités pour réaliser soi-même un bilan de TDC / NVS/ Dysgraphie fait l’objet d’une formation complémentaire. Plus d’informations en cliquant ici

Concernant l’aide à l’enfant, nous aborderons tout d’abord les objectifs et ensuite, les modalités éventuelles telles que la psychomotricité, la graphomotricité, l’apprentissage adapté de l’écriture, des bases visuo-spatiales, de la notion de nombre et autres compétences scolaires transversales… ainsi que les différents moyens de compensations à proposer. La collaboration avec l’école et les aménagements raisonnables aujourd’hui autorisés seront aussi développés.

Si l’apport spécifique de l’outil informatique à l’école sera bien évidemment abordé, la formation n’a pas pour objectif d’apporter aux participants les compétences pour la maîtrise de cet outil au bénéfice de la scolarité de l’enfant, car cela nécessite en soi une formation spécifique.

Par ailleurs, pour bénéficier au mieux de la formation, il est aussi demandé à chaque participant.e.s d’avoir une attitude dynamique et engagée tout au long de l’année. Il est en effet nécessaire de consacrer du temps entre les journées de cours pour assimiler les notions progressivement abordées. Des lectures, vidéos à regarder, ou liens concrets avec la pratique de chacun.e, seront éventuellement suggérées en complément, par petits groupes ou individuellement.

Les visio-conférences prévues en alternance avec les journées de cours sont proposées pour compléter éventuellement un programme théorique qui n’aurait pu être enseigné lors de certaines journées, mais surtout dans le but de permettre aux participant.e.s de poser des questions suite à la relecture des cours précédents, ou par rapport à ce qui aura été vu/lu ou réfléchi selon la pratique de chacun.e.

La dernière journée de formation sera consacrée à la présentation de cas cliniques. Les participant.e.s seront invité.e.s, éventuellement par groupe, à présenter une situation de prise en charge.

Congés éducations demandés pour cette formation.

Accréditation PQK pour les kinés demandée.